La reconstruction de la préfecture, qui a été touchée par une combinaison sans précédent de catastrophes - tremblement de terre, tsunami, accident nucléaire - suite au grand séisme de l'Est du Japon, progresse régulièrement.
Dans le même temps, il existe un certain nombre de problèmes propres à notre région, tels que le démantèlement de la centrale, le problème de réputation et d’altération.
Ce site est un portail web officiel de la préfecture de Fukushima qui diffuse des informations sur le « Rétablissement de Fukushima d’aujourd’hui ».
Le site diffuse des informations classées en six catégories, telles que les « Dommages causés par le séisme et le tsunami » afin que de nombreuses personnes puissent être informées sur la situation actuelle de notre préfecture.
Nous poursuivons la reconstruction de Fukushima après une série de catastrophes sans précédent et, sous le slogan « Fukushima qui se réalise un par un », nous continuerons à relever le défi d'un avenir meilleur pour Fukushima.
Le grand séisme de l'Est du Japon s'est produit le 11 mars 2011, avec un épicentre au large de la côte de Sanriku. Il a enregistré une magnitude de 9,0, ce qui en a fait l'un des plus grands tremblements de terre jamais enregistrés dans ce pays.
En plus de la secousse, un important tsunami a déferlé sur un vaste territoire, causant des dégâts considérables dans tout le département.
Au jour du 1 novembre 2023
*Conséquences du séisme : décès non-liés directement au séisme en lui-même, mais à ses conséquences, telle que la fatigue ou une détérioration de la santé après évacuation
Au jour du 1 novembre 2023
Dégâts du tsunami: Bourg de Namie
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Dommages aux bâtiments: Ville de Fukushima
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Au jour du 23 mars 2012
*Montant financier des dommages estimés à partir de photographies aériennes, etc., à moins de 30 km de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi des territoires sous la juridiction du département. Juridiction municipale, à l'exclusion d'une partie de la ville de Minamisoma et de 8 villes et villages du district rural de Futaba
Côte maritime: Ville d'Iwaki
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Terres agricoles touchées par le tsunami: Bourg de Namie
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Yawata-cho, ville de Sukagawa (mars 2011)
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Hanokidaira, ville de Shirakawa (25 mars 2011)
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Hisanohama, ville d'Iwaki (11 mars 2011)
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Ukedo, bourg de Namie (12 mars 2011)
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Suite au tremblement de terre, la centrale nucléaire Fukushima Daiichi, exploitée par la Compagnie d'électricité de Tokyo (TEPCO), a été coupée de son alimentation externe. Le tsunami qui a suivi a rendu les systèmes d'alimentation d'urgence inutilisables, empêchant ainsi le fonctionnement des dispositifs de refroidissement des réacteurs des unités 1 à 3.
Cela a entraîné une surchauffe et une détérioration du combustible nucléaire à l'intérieur des réacteurs. Une explosion d'hydrogène, générée par ce processus, a ensuite libéré une quantité significative de matières radioactives.
L'ordre d'évacuation a été émis par le gouvernement japonais pour protéger les habitants contre l'exposition aux matières radioactives qui se sont libérées et se sont diffusées. Plus de 160 000 habitants du département ont été forcés d'évacuer. Des produits et des terres agricoles, des produits marins, des matières premières de fabrication, etc., ont été contaminés. Cela a provoqué des dommages, non seulement à cause de la suspension des productions agricoles et des expéditions, mais aussi du fait de la perte de réputation et de la diminution soudaine et importante du tourisme.
L'ordre d'évacuation a été majoritairement levé du fait de l'amélioration des conditions nécessaires au retour. La superficie du département encore sous ordre d'évacuation est passée d'environ 12% à environ 2,2%.
Selon la loi spéciale de mai 2017, les autorités peuvent désormais fixer une « Zone spéciale désignée pour la reconstruction et la revitalisation ». L'ordre d'évacuation a été levé de certaines zones anciennement jugées difficiles au retour. Le but de cette mesure est le retour de la population dans ces zones.
Entre juin 2022 et novembre 2023, les restrictions d'évacuation ont été levées dans toutes les zones désignées pour la reconstruction et la revitalisation spécifiques, couvrant six localités (Tomioka, Ōkuma, Futaba, Namie, Katsurao, et Iitate).
Grâce aux modifications apportées à la loi spéciale sur la reconstruction et la revitalisation de Fukushima en juin 2023, il a été rendu possible de créer des "zones spécifiques de retour" dans les régions jugées auparavant difficiles à réintégrer, facilitant ainsi le retour et la réhabilitation des résidents antérieurs.
L'ensemble de la zone habitable du département a été décontaminé à la fin mars 2018. Le niveau de rayonnement atmosphérique du département est presque au même niveau que celui de certaines grandes villes étrangères.
Le nombre de personnes évacuées a culminé à 164 865 en mai 2012 puis a diminué depuis. Actuellement, environ 26 000 personnes sont encore sujettes à évacuation.
Aucun des produits agricoles, forestiers ou halieutiques cultivés dans le département ne dépassait les normes standard.
Des contrôles sont effectués avant l'expédition pour prévenir la commercialisation de produits excédant les normes.
Comparativement à la moyenne nationale, les prix n'ont pas encore retrouvé leur niveau d'avant séisme.
Les pays et territoires restreignant leurs importations de produits de Fukushima sont passés de 55 à 7
Pays et territoires suspendant l'importation de nombreux produits alimentaires du département de Fukushima (12⇒3) |
Pays et territoires ayant suspendu l'importation de certains produits alimentaires du département de Fukushima (4⇒3) |
Pays et territoires autorisant les importations alimentaires si des certificats d'inspection, etc., sont joints (39⇒1) |
Les exportations ont connu une augmentation par rapport à la période pré-désastre, atteignant durant l'année fiscale 2022 le deuxième volume d'exportation
Le nombre de visiteurs a diminué à cause de la pandémie de COVID-19 et des séries de tremblements de terre survenus au large de la préfecture de Fukushima durant les années fiscales 2021 et 2022. Néanmoins, une reprise du tourisme et des voyages éducatifs a été observée après la pandémie, avec l'année